Continent de Mu

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Article rédigé par Archange. Partie sur le véritable continent de Mü par Rikimaru.

ムー大陸 - muu tairiku, litt: ムー: Mü, 大陸: continent


Ce continent, uniquement mentionné dans l'Hypermythe, se serait trouvé dans l'Océan Pacifique. Mü comportait de nombreux alchimistes qui ont construit les Cloths en suivant les consignes d'Athéna lors des âges mythologiques, quand Poséidon a provoqué la première Guerre Sainte en tentant d'envahir la Terre.

Mü a sombré au fond de l'océan de nombreux siècles plus tard, vers l'époque de la Gigantomachie et dans des circonstances qui demeurent inconnues. Á cette occasion, de nombreux alchimistes périrent avec les Cloths qu'ils étaient en train de fabriquer, et ce savoir fut perdu. L'art de réparer les Cloths subsista au travers de quelques personnes dans le monde,et l'Hypermythe suppose qu'en raison de ses talents dans ce domaine, Mū du Bélier pourrait éventuellement être un descendant de rescapés de Mü.

Death Queen Island, découverte des siècles plus tard, est selon l'Hypermythe un vestige du continent de Mü. Plusieurs Cloth Boxes, dont certaines contenaient des Black Cloths, furent trouvées sur Death Queen Island mais rien de plus sur leur origine n'est connu, et il n'est pas certifié que celles-ci datent vraiment de l'époque de Mü.


Le "véritable" continent de Mü

Plongeur près des ruines de Yonaguni.

Selon la légende, le continent de Mu s'étendait sur 5 000 km du nord au sud, depuis les Hawaii, qui marquent encore aujourd'hui son extrémité septentrionale, jusqu'à une ligne joignant l'île de Pâques aux îles Fidji. D'est en ouest, il s'étendait sur 8 000 km : il était formé de trois terres séparées par d'étroits chenaux, selon une carte étudiée au Tibet. Ce vaste ensemble se présentait comme une immense plaine vallonnée au climat tropical et à la végétation luxuriante ; un paradis originel était fertile et propice à toutes les cultures. Des villes importantes regroupaient une population nombreuse, évaluée à plus de 60 millions d'habitants au moment de la catastrophe.


Mu était véritablement le centre de toute civilisation et les autres foyers de culture n'étaient que ses colonies. Les habitants étaient divisés en dix tribus et se consacraient à l'agriculture, à la navigation et au commerce. Tous adoraient le Soleil et croyaient à l'immortalité de l'âme. Le peuple dominant était de race blanche, avec des yeux sombres et des cheveux noirs. L'hégémonie qu'il exerçait sur les autres peuples noirs ou jaunes était des plus bienveillantes, sauvagerie et violence étant bien sûr absentes de cet éden enchanteur.

C'est Brasseur de Bourbourg (1814-1874) qui, en 1866, parle le premier du continent de Mu (parfois confondu avec la Lémurie) dont il pense avoir découvert l'existence à travers un livre maya, le Codex tro-cortesianus (dont les traductions faites par Brasseur sont aujourd'hui considérées comme fantaisistes ; l'écriture maya ne commençant à être réellement décryptée que cent ans plus tard). Par la suite, l'existence de ce mythique continent englouti fut proposée au XIXe siècle par le mayaniste Augustus Le Plongeon (1825-1908), qui se fondait sur les traductions — ultérieurement contestées — de Brasseur de Bourbourg. Celui-ci le situait dans l'océan Atlantique et avançait que cette civilisation disparue il y a plusieurs millénaires aurait propagé sa technologie avancée dans le monde entier ; elle aurait notamment permis l'édification des grandes pyramides éparpillées sur le globe. Comme l'Atlantide, il aurait été détruit il y a 12 000 ans par les dieux pour punir une civilisation décadente, comme c'est souvent le cas dans ce type de légende.


Statues de l'île de Pâques.

Mu fut ensuite popularisé par les écrits de James Churchward (1852-1936), qui lui le situait dans le Pacifique (les archipels que l'on y rencontre aujourd'hui seraient les restes du continent). Bien que l'hypothèse de l'existence de tels continents soit rejetée par les géologues et que les archéologues ne reconnaissent pas de parenté entre les cultures amérindiennes et celles du bassin méditerranéen, du Moyen-Orient ou de l'Inde, comme le suggéraient les promoteurs de Mu, l'existence de ce continent a été retenue par des courants ésotériques ou New Age, qui font grand cas de découvertes comme celle de Yonaguni (à la pointe sud de l’île Yonaguni dans les îles Ryūkyū, une énorme structure de pierre qui semble être mégalithique est présente sous l’eau).

Le mythe que l’on connaît se fonde essentiellement sur le livre du colonel James Churchward, qui fit sensation, en 1926 : Le Continent perdu de Mu. Cet ouvrage précède de peu la publication à titre posthume de l'œuvre majeure de Jules Hermann (1845-1924) écrite plusieurs décennies auparavant et intitulée : Les Révélations du Grand Océan, une rêverie dans laquelle la Lémurie est évoquée. Churchward affirme dans son livre que des tablettes (Naacal) découvertes en Inde et au Mexique, rédigées dans la langue sacrée de Mu qu'un vieux prêtre d'Asie lui avait appris à déchiffrer, confirmaient que ce continent avait été la source de toute civilisation, avant même l'Atlantide. Le problème est qu’il est le seul à les avoir vues. Après avoir quitté l'Inde, Churchward dit avoir cherché d'autres preuves concrètes de l'existence de Mu, au Tibet, en Égypte, en Nouvelle-Zélande et sur l'île de Pâques. Il raconta avoir trouvé de nombreux textes gravés dans la langue sacrée de Mu. Pour étayer la thèse de ce continent disparu, James Churchward et un peu plus récemment Louis-Claude Vincent (1906-1988), ont également utilisé le patrimoine archéologique des îles du Pacifique, comme les statues de l'île de Pâques, ou encore les ruines de l'île de Pohnpei, dans l’archipel des îles Carolines, faisant valoir que, lors de leurs découvertes, les peuples habitant ces îles n'avaient ni la technologie, ni le savoir pour ériger de tels monuments. Egalement, plusieurs de ces peuples font référence à une terre jadis immense qui aurait disparu lors d'un cataclysme, et qu'ils prétendent qu'un peuple puissant y vivait, ayant perdu le souvenir de la signification de ces monuments au fil du temps.


Yonaguni.

Dans son article, L'Oiseau énigmatique d'Hiva-Oa, l'archéozoologue Michel Raynal (né en 1955) affirme que le continent de Mu serait une invention de Churchward. Il exhibe plusieurs erreurs factuelles (Tiahuanaco localisé au Pérou, erreurs de datation, …) ou méthodologiques (absence de bibliographie, tablettes Naacal localisées dans un temple indien puis au Tibet dans un autre livre…). Il porte une analyse extrêmement sévère sur Churchward en estimant que ses erreurs relèvent soit de la fraude caractérisée, soit de la maladie mentale. Il démontre enfin que l'existence même d'un continent englouti dans l'océan Pacifique est irréaliste du fait de l'ancienneté du bassin océanique (qui date de l'ère primaire) et de la variété de la faune et de la flore des archipels du Pacifique.

Mythe chimérique ou réalité, ce qui est certain, c’est que le continent de Mu continue de faire parler de lui, aujourd’hui encore, à travers son évocation dans des livres ou bien des films.



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