Interviews/Phoenix Box/Hideyuki Hori
- Interview de Hideyuki Hori, seiyuu d'Ikki. Publiée dans la Phoenix Box en décembre 2003.
- Traduction du japonais vers le français par Archange.
- Mettez un lien vers cette page plutôt que de copier ailleurs.
Traduction
« Comme je n'avais toujours joué que des beaux garçons séduisants, je m'inquiétais toujours de me laisser aller et de glisser vers ce genre d'interprétation »
1) Dites-nous de quelle manière vous avez été choisi pour le rôle d'Ikki.
2) Cette série a duré assez longtemps. Votre façon de jouer Ikki a-t-elle changé en cours de route ?
- Mettez un lien vers cette page plutôt que de copier ailleurs.
3) Y a-t-il un épisode qui vous a laissé une forte impression ?
Je pense bien entendu qu'il est important de jouer avec son propre feeling, mais il est également important d'apprendre les techniques utilisées par ses aînés. Je trouve que ceci a tendance à devenir plus rare récemment, et c'est vraiment dommage. Les inspirations ou pauses insérées dans un dialogue permettent de savoir ce que pense le personnage, même si ce n'est pas explicite dans le dialogue même. Les seiyuus très doués arrivent à faire en sorte que le son prononcé à la fin d'une réplique perdure jusqu'à s'enchaîner avec le début de la réplique suivante. Et donc même s'il y a une pause, leur réplique n'est pas subitement interrompue, et les autres seiyuus comprennent qu'ils doivent attendre avant d'intervenir.
Dans une conversation normale, il est possible de faire comprendre, par exemple par le regard, que l'on a encore des choses à dire. Mais c'est en revanche difficile dans le cas d'une séance d'enregistrement vu que tout le monde est en train de regarder l'écran. Bien entendu, il est aussi possible de le savoir en se référant au script, mais les gens n'évitent-ils pas naturellement de prendre la parole tant leur interlocuteur n'a pas marqué de point final ? Et je trouve donc les seiyuus doués incroyables pour réussir à créer ce genre d'atmosphère subtile.
Par exemple, imaginons un seiyuu A. S'il rentre chez lui et tente de dire à nouveau ses lignes, ça ne marchera pas. Une grande expertise est nécessaire pour survivre dans cette profession. L'essentiel est avant tout de rentrer dans le jeu, et si on y parvient, le directeur du plateau donnera son feu vert. Les répliques seront en revanche refusées si elles ne sont pas jouées correctement, et ce même si on est synchro avec le personnage. Et on ne peut donc y arriver si l'on ne parvient pas à s'immerger mentalement dans la scène. Si l'on ne parle pas avec ceci en tête, tout s'écroule, aussi bien notre souffle que l'impression donnée par le personnage. De quelle manière s'adresser à telle personne ? Comment entrer en contact avec elle ? Si l'on peut bénéficier de belles images pour nous accompagner c'est très bien, mais il arrive aussi qu'elles ne soit pas disponibles et que l'on doive travailler avec un storyboard accompagné d'explications. Dans ces cas-là, l'enregistrement prend la tournure d'un Radio Drama, et l'on ne peut alors produire un bon résultat si l'on ne parvient pas à jouer en se recréant la scène dans notre esprit. De plus, comme l'écran de la télévision est plat, il faut faire très attention à rendre comme il faut les notions de distance ou de profondeur.
4) Il paraît que les comédiens allaient souvent boire ensemble après les enregistrements ?
5) Et pour terminer, quel est votre message à l'attention des fans qui ont acheté ce DVD ?
(propos recueillis en 2003 dans les bureaux d'Aoni Production)
Légende des images
Fin de traduction
Voir aussi :
- Phoenix Box, explications de la Toei Animation sur la production de la série TV de Saint Seiya.
- Phoenix Box, interview de de Shingo Araki, character designer et directeur de l'animation du Saint Seiya animé original.
Autres coffrets :
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
- Cliquer sur l'une des vignettes.
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-